Allergie aux insectes et parasites
Allergie aux insectes nuisibles et parasites
Les allergies concernent des parts croissantes parmi la population. On estime, en effet, que la prévalence des maladies allergiques a doublé au cours des deux dernières décennies dans le monde. Quels sont les principaux types d’allergie, leurs manifestations les plus courantes, les éléments déclencheurs (allergènes) et les moyens de lutte ? Quel est le rôle des insectes et des parasites dans l’apparition de symptômes allergiques et comment faire pour y remédier ?
Une réponse immunitaire « disproportionnée »
L’allergie correspond à une réaction anormale du système immunitaire en présence d’agents étrangers dans l’organisme. Ces intrus, appelés allergènes, sont généralement inoffensifs, mais ils entrainent, chez les personnes prédisposées, des manifestations d’intensités diverses et dans différentes régions du corps.
Il existe plusieurs types de manifestations allergiques : les allergies alimentaires, l’asthme allergique, l’eczéma atopique (qui touche principalement les nourrissons et les enfants), la rhinite allergique dont l’une des causes les plus courantes sont les acariens, les urticaires et l’anaphylaxie (réaction allergique sévère et rapide).
Aux côtés des allergies alimentaires, celles respiratoires, cutanées et parasitaires figurent parmi les plus fréquentes.
Allergènes et symptômes de l'allergie aux insectes
Les allergies se manifestent lorsque ces deux conditions sont réunies : la sensibilité de l’organisme à l’allergène et la présence de ce dernier dans l’environnement de l’individu.
Parmi ces éléments déclencheurs de réactions allergiques, les principaux sont les allergènes aériens (le pollen, les excréments et débris des insectes, les squames et salives des animaux…), certains médicaments, des aliments, certaines matières comme le latex, ou encore le venin d’insectes, notamment les insectes volants hyménoptères (abeilles, guêpes, bourdons, frelons).
Les allergies associées aux insectes sont, en fait, provoquées par l’entrée en contact par inhalation ou par le toucher avec leurs excréments et petits débris (notamment ceux produits lors des mues) qui se retrouvent dans les poussières et les surfaces. C’est le cas avec les acariens, les cafards et les blattes.
D’autres sont générées par le venin de certains insectes, notamment les abeilles et les guêpes, introduit par leur piqûre. Inflammations localisées ou plus étendues autour de l’endroit de la piqûre, douleurs plus ou moins vives et démangeaisons sont alors susceptibles d’apparaître.
Des enzymes particulières se trouvant dans la salive des animaux domestiques et recouvrant leurs poils et squames peuvent également induire des réactions allergiques.
Il en est de même pour les piqûres de moustiques et de parasites, qui peuvent provoquer des rougeurs et des démangeaisons.
En fonction de la prédisposition de la personne et de l’intensité de son exposition à l’allergène, les symptômes peuvent aller de la simple manifestation sans gravité au choc anaphylactique (gorge serrée, respiration difficile, pouls accéléré, nausées, vomissements, diarrhée, perte de conscience). Celui-ci peut en effet être mortel dans les cas les plus graves.
Lorsqu’il est déclenché, l’asthme allergique peut se traduire par une respiration sifflante, une inspiration laborieuse et une sensation de serrement au niveau du thorax.
L’eczéma atopique se manifeste par des plaques rouges, des croûtes de peaux sèches et des démangeaisons.
En cas de rhinite allergique, le nez se met à piquer et à couler, des sensations de démangeaison et de rougeur envahissent les yeux.
Diagnostic et traitement de l'allergène
La première étape de la prise en charge médicale d’une allergie consiste à identifier l’élément incriminé, l’allergène. Pour cela, des tests cutanés sont effectués, consistant à mettre la peau en contact avec d’infimes doses de substances allergènes. L’on étudie par la suite les manifestations allergiques, qui peuvent se déclarer immédiatement ou après plusieurs heures. L’allergène responsable de la réaction peut alors être isolé, puis des mesures curatives et préventives peuvent être appliquées.
Une fois l’allergène clairement identifié, le médecin va prescrire un traitement curatif médical sous forme de pilules, de solution, de gouttes, de crème ou de vaporisateur nasal, par exemple. Ces médicaments peuvent être de différents types : antihistaminiques (bloquent le relâchement de l'histamine), décongestionnants (soulagent la congestion du nez et des sinus), antileucotriènes (bloquent les effets des leucotriènes produits par le système immunitaire), corticostéroïdes (réservé aux problèmes d’allergies plus graves, préviennent et traitent l’inflammation, uniquement sur ordonnance).
Dans les cas d’allergie grave et lorsque l’action du médicament est insuffisante ou mal tolérée, une désensibilisation est envisagée. Elle consiste à exposer, de manière répétitive et croissante, l’organisme à des doses de l’allergène, de façon à l’habituer à sa présence.
Mesures à titre préventif pour limiter les allergies
- Réduire les niveaux d’humidité dans les pièces en asséchant les récipients inutilisés, surfaces et bacs
- Aérer les pièces de manière fréquente
- Laver la literie afin d’éliminer les acariens
- Nettoyer les tapis, rideaux, meubles et objets en matières textiles (peluches, doudous…)
- Eviter d’adopter un animal domestique si l’un des membres de la famille est allergique à la salive et aux squames
- Chasser les insectes responsables de réactions allergiques en utilisant un insecticide efficace et non dangereux pour l’homme ; les produits Technocid spécifiques (anti cafards et blattes, anti acariens, anti moustiques, anti guêpes) et d’action générale (contre les insectes dormants, rampants, volants, etc.) garantissent des résultats optimaux, rapides et durables.
Pour en savoir plus sur les insectes nuisibles allergisants, lire les articles conseils ci dessus.
Voir tous les produits disponible pour la maison : insecticides maison