Un nuisible qui se loge dans les moindres recoins de la maison : La puce
La puce de parquet peut être transportée par les chats (Ctenocephalides felis), les chiens (Ctenocephalides canis) et toutes sortes d’animaux domestiques. Appartenant au même ordre, qui est celui des siphonaptères, la puce du rat Xenopsylla cheopis est tout aussi préoccupante, au vu des bactéries responsables de maladies qu’elle peut transmettre aux autres animaux et à l’homme.
Si elle est appelée « puce du parquet », c’est en raison de sa capacité à se loger partout dans la maison, notamment entre les lames en bois de parquet, dans toute matière textile, dans les moindres fentes et les minuscules espaces où elles peuvent trouver l’obscurité, la chaleur et l’humidité qui constituent les conditions favorables à leur développement.
Les adultes ne représentent qu’une infime minorité de la population globale des puces de parquet. Les représentants les plus nombreux et les plus difficiles à éradiquer sont les œufs et les larves, qui sont disséminés partout et qui sont, en plus, beaucoup plus résistants aux traitements.
Le grand problème avec ces types de puces, ce sont donc leurs progénitures ; les femelles pondent leurs œufs sur leurs hôtes – les chats principalement, mais également les chiens et les autres animaux domestiques – mais un grand nombre de ces œufs tombent de la fourrure de l’animal et sont ainsi dispersés partout sur ses lieux de passage. Cela va de la moquette aux éléments de literie, en passant par le panier de l’animal et, bien entendu, les lattes de parquet, les interstices qui les séparent ainsi que les moindres fentes et fissures présentes sur les surfaces (sols, murs, meubles, etc.).
Sachant que chaque femelle peut pondre 200 œufs en moyenne, on peut mesurer l’étendue et la rapidité de l’infestation lorsqu’elle se déclare, d’autant plus que les larves peuvent se développer et atteindre l’âge adulte assez vite : en deux à trois semaines lorsque les conditions sont favorables (chaleur et humidité) et en six mois si les circonstances le sont moins (froid, manque d’hôtes…). Et même dans ce dernier cas, le délai relativement long ne correspond qu’à un faux répit. Une fois les conditions favorables de retour, ces larves auront vite fait d’achever leur croissance et de pulluler à nouveau.
Trouver une solution efficace, durable et, de préférence, naturelle à ce problème est donc indispensable.