Hôtellerie et hygiène : les nuisibles dans les lieux de vie (punaises de lit, cafards, puces, acariens)
Divers facteurs font que les hôtels et autres structures d’hébergement sont de plus en plus concernés par les infestations de nuisibles, malgré les énormes progrès réalisés dans les techniques et procédures d’hygiène.
L’explosion du marché des voyages et le très fort accroissement des échanges de voyageurs qui en résulte (grâce notamment au nombre croissant de compagnies de transport, à la facilitation des réservations via Internet, etc.) en fait partie. Il en est de même pour le retrait de certains produits insecticides, certes redoutablement efficaces, mais dangereux pour l’homme et son environnement (comme le DDT).
Des mesure alternatives, mais tout aussi radicales, contre ce fléau qui touche les hôtels et restaurants doivent être constamment menées pour assainir les lieux de vie susceptibles d’être atteints : les chambres, bien entendu, mais également les pièces d’eau (salles de bain, sanitaires, etc.) et les espaces collectifs (halls). Les éléments de literie (lits, draps, sommiers…), le linge, les meubles et les tapisseries sont autant de réserves potentielles de parasites, et qui doivent donc être traitées régulièrement.
Les punaises de lit (Cimex lectularius), dont la spectaculaire propagation correspond à une véritable épidémie, ainsi que les acariens, sont les exemples les plus concrets des menaces qui guettent les structures hôtelières. L’on peut également citer les fourmis, qui s’activent aussi bien dans les espaces extérieurs qu’intérieurs, attirées par les moindres résidus d’aliments et matières organiques.
Les réserves, locaux et installations techniques des hôtels ne sont pas non plus épargnés par les infestations d’insectes nuisibles et de parasites. Inaccessibles à la clientèle, ils ne font pas l’objet d’un suivi aussi pointu que les espaces habités et visités, même s’ils ne sont pas pour autant négligés. Les poussières, l’humidité, le manque d’aération et l’obscurité qui peuvent régner dans certaines de leurs parties peuvent favoriser le développement des nuisibles.